samedi 27 septembre 2014

Un bonus...

.... comme dans certains reportages ou films. 
Place de la mairie à Rennes on peut voir une exposition des photos de la libération de la Normandie et de la Bretagne de John G Morris, je vous montre certaines que je ne vous avais pas montées , pas toutes exposées à la Gacilly
« Bonjour ma souris, il serait lâche, paraît-il, de quitter Londres ces jours-ci pour la Normandie. Dans ce cas, je suis un lâche. Marrant, mais c’est presque comme partir en vacances, ces préparatifs de voyage vers le front. »

Cette phrase, écrite il y a 70 ans, résume l’état d’esprit de John G. Morris : humour et souci de dédramatiser la situation pour « Dèle », sa jeune épouse et leurs deux enfants. La phrase dit aussi beaucoup du personnage. John G. Morris est un monsieur malicieux, dont l’œil pétille toujours à 97 ans.

En 1944, il n’a pas trente ans et est amoureux, il écrit sept lettres à « Dèle ». Publiées dans « Quelque part en France », elles font de ce livre publié par Marabout, un « vrai livre », comme le qualifie le libraire de Le Préambule à Bayeux. Entendons par là, un livre fabriqué par la vie à l’inverse des ouvrages nés de services marketing.

les étudiants en médecine de Rennes attendent les Américains
défilé improvisé des tirailleurs sénégalais , place de la mairie; ils viennent juste d'être libérés d'un camp d'internement allemand
Normandie, le 26 juillet,un soldat américain feuillette le magazine allemand de propagande "Signal",mettre de jolies jeunes femmes en couverture pour attirer le lectorat n'était pas un phénomène particulièrement germanique





4 août dans un château(château de Vouilly réquisitionné comme camp de presse):
"je trouvais cette mère avec son enfant très dignes et je leur ai demandé de poser devant ce tableau car elles symbolisaient dans mon esprit la vraie noblesse de la France. Le château n'était pas trop endommagé, on voit sur la droite que le bâtiment a été touché" JGM)

Le jour de la libération de Dol de Bretagne (Ille et Vilaine) le 7 août:un soldat noir embrasse une Bretonne "j'ai vu tout un symbole en remarquant la main noire à côté de la main blanche"

le 5 août 1944 il contemple le Mont saint Michel en compagnie de Capa et il écrit:"les yeux mi-clos pour le revoir avec marie-Adèle comme si c'était la première fois"
j'ai lu cette phrase, lundi soir, alors que  nous revenions justement d'une virée au Mont. Nous voulions voir comment on s'y rend depuis les travaux énormes entrepris.Nous avons gardé les yeux ouverts....
vu du parking 
nous avons pris la navette pour aller du parking au Mont
mais sommes revenus à pied par la passerelle , marche très agréable
nous avons vu passer une des maringotes (pour lesquelles il y a eu des conflits)

dimanche 21 septembre 2014

la Gacilly, c'est fini...











la lumière , quand on quitte le labyrinthe végétal, on se dirige vers la galerie du bout du port où on verra les photos de Steve Mc Curry
A 61 ans et en plus de 30 années de carrière, Steve McCurry collectionne les photos les plus célèbres comme autant d’invitations à voyager. Elles lui ont même valu les prix les plus prestigieux, tels que la Robert Capa Gold Medal en 1980, ainsi que de nombreux World Press Photo. Des ruines d’Angkor Vat à celles du World Trade Center, ce photographe américain, légende de la prestigieuse agence Magnum Photos depuis 1986, a parcouru le globe en quête d’histoires à raconter et de témoignages à transmettre. Ce qui l’intéresse ? La condition humaine. Ni plus ni moins. Fortement inspiré par son modèle Henri Cartier-Bresson, McCurry s’emploie à prendre son temps car « c’est le temps qui fait les bonnes histoires. » La puissance de ses photos repose en grande partie dans leur incroyable force d’évocation, même sorties de leur contexte. Sa signature ? Sa faculté à capter une lumière parfaite. « J’ai toujours travaillé en début et en fin de journée, explique le photographe. Pour la simple et bonne raison que je suis photosensible ! Les trop fortes lumières me gênent. » Les lueurs de certaines de ses photos semblent ainsi atteindre le clair-obscur des plus grandes toiles de maîtres, jusqu’à leur ressembler. La plus fameuse d’entre elles étant ce portrait de Sharbat Gula, la fillette afghane que McCurry photographie près de Peshawar, en 1984. L’image marque définitivement les esprits quand National Geographic décide d’en faire sa une. De ce visage couvert de poussière où brillent deux yeux éclatants, se dégage une expression de force, de courage et de crainte. Une icône est née. Comme les soldats américains à Iwo Jima de Joe Rosenthal, la petite fille courant nue sur une route du Vietnam de Nick Ut ou encore l’étudiant devant la colonne de chars à Tien An Men de Stuart Franklin, le portrait de Sharbat Gula a rejoint le panthéon de ces images indélébiles – celles qui font l’Histoire.





photo prise le 12 septembre 2001 , le World Trade Center "c'est la première fois que le soleil se levait sur New York depuis les attentats" 

ici , sans complexe, j'ajoute  3 de mes photos d'Angkor Vat (prises en décembre 2013, lors d'un de nos précédents voyages)

des moines vus de l'intérieur


Un petit pas pour l'homme....un bond de géant pour l'humanité
un retour vers Brent Stirton chez les Navajos
la jeune réfugiée afgane Sharbat Gula , aux yeux verts,rencontrée au Pakistan en 1984(qu'il a retrouvée 20 ans plus tard) est l'une des plus célèbres icônes mondiales de la photographie
cette petite fille n'est pas pressée de quitter le festival, je l'ai trouvée bien jolie et bien vivante

mercredi 17 septembre 2014

la Gacilly encore...

nous descendons cette rue où sont exposées des œuvres de Russel James, photographe australien , inspiré par les excuses publiques aux aborigènes du premier ministre australien en 2008, il crée un dispositif qui l'amène à collaborer avec des artistes autochtones et de communautés marginalisées. 




et nous rejoignons le lieu où nous pourrons admirer les photos Boubat












                                           cette photo est celle de l'affiche du festival
au passage un petit aperçu des photos de Patrick Messina(venu d'Algérie en 1962 avec sa famille) qui a découvert le Morbihan il y a 20 ans par sa femme qui y passait toutes ses vacances. il y met en scène ses 2 enfants Alma(13 ans) et Côme(9 ans). Il déclare "le Golfe du Morbihan fait partie des plus belles baies du monde"

ici une photo de Georges Mérillon né en 1957 a travaillé pour l'agence gamma de 1987 à 2005. Cette photo fait partie d'une série "Morbihan terre d'escapade"qu'il a réalisé à la demande du conseil général et du festival de la Gacilly