mardi 28 octobre 2014

Hong Kong

nous avons tous entendu parler de la révolte qui gronde à Hong Kong, je ne vous avais pas montré de photos prises dans cette ville surprenante en septembre 2012 à la fin de notre voyage en chine.Pour venir à Hong Kong nous avons dû quitter la Chine et notre visa prenait alors fin et nous avons pris l'avion simplement pour venir dans cette ville sans autre formalité notre guide n'a pu nous suivre, un autre nous attendait à Hong Kong.  Ici nous sommes arrivés le soir et nous promenons sur le port .
le lendemain matin nous commençons notre visite en prenant un tram, le "peak tram" pour aller sur "Vistoria peak" hauteur d'où l'on a une vue sur la ville (avec souvent de la brume)




ici la "peak tower" en forme d'enclume, ce quartier est connu comme ayant une valeur immobilière au mètre carré parmi les + élevées au monde
nous reprenons le tram pour redescendre
sur une des plages de la mer de Chine


il est tôt, il fait déjà très chaud..
et nous allons faire une visite au port



cette dame souriante est notre batelière et ne manque pas de nous proposer quelques friandises (à acheter)
un contraste entre les hauts gratte -ciels et certains bateaux très rudimentaires
après cette balade sur l'eau et le déjeuner nous allons faire un tour dans la ville au gré de nos envies car nous sommes seuls jusqu'au diner.
ce monument appelé "Peace"!
jeune fille à l'ombre d'un Banyan tree
dans un supermarché un groupe en costumes locaux



sur le port des sculptures de Yue Minjun, auxquelles j'ai pensées en entendant les nouvelles des manifestations
Cest  le propos de Yue Minjun. D'utiliser le rire pour pointer les crispations du monde chinois. Le rire, on le sait, n'est jamais anodin: Freud, Bergson... Le rire désarme, le rire réduit la douleur, le rire exutoire, le rire décharge émotionnelle, le rire "issue définitivement terminale de ce qui est inavalable ou insymbolisable".
Bon, mais ça c'est Bataille.
Et en Chine, le rire, c'est encore pire. Parce que si là-bas tout le monde rit beaucoup et de bon cœur, le rire est aussi une façon polie de cacher son embarras, une défense formalisée. Et en l'occurrence c'est aussi une façon de faire passer un message d'opposition sans l'exprimer trop directement.
"La joie est un sentiment acceptable par tout le monde, explique Yue Minjun. Bien-sûr, lorsque l'on regarde mes tableaux assez longtemps, on sent que ce sont des expressions de tristesse ou de douleur".

lundi 20 octobre 2014

Samarcande (3)

le lendemain nous allons visiter assez tôt pour éviter la foule (c'est dimanche) la nécropole de Chah-I-Zinda dont la création remonterait à l'an 676
la nécropole abrite des mausolées timourides ds XIV° et XV° siècles richement décorés de mosaïque construits autour de la tombe de Koussam-ibn-Abbas(576) , protecteur de Samarcande et saint islamique...qui aurait été introduit par les Arabes alors qu'il n'aurait sans doute jamais mis les pieds à Samarcande!Une prophétie courait dans le ville dans les années 1860 selon laquelle le roi très saint devait revenir en 1868 pour bouter les Russes  hors de frontières, il ne vint pas, les Russes continuèrent l'occupation du pays, et la réputation de Chah-I-Zinda(le roi vivant) fut un peu émoussée , les fidèles continuèrent à la vénérer jusqu'à ce que les Russes la convertissent en musée de l'athéisme.L'indépendance a rendu son caractère sacré au site, les mosquées et les sépultures aux fidèles et pèlerins.
Ouloug Beg fit construire le grand"pichtak" (portique) à l'entrée. Au-delà se succèdent 3"thortak" portiques avec coupoles



un groupe de femmes franchit l'entrée
puis monte l'escalier du "paradis"
après avoir francit un portique on arrive dans une rue entourée de grands mausolées

ici un ouvrier s'active à la restauration d'une coupole 

cette jeune femme a la coiffure typique d'une jeune mariée.... nous lui avons trouvé un ventre un peu arrondi présage d'une événement heureux
même si cette photo que j'ai prise (en même temps qu'une femme de la famille) ne montre pas une jeune épouse épanouie, sans doute avec sa belle mère et la grand mère du mari( ce qui explique peut être sa tristesse)
des femme montent au mausolée de Chadi Moulk Aka, nièce de Tamerlan

une scène bien touchante!


nous allons faire un tour dans le cimetière qui borde la rue aux mausolées




ici je descends la première l'escalier et je suis absorbée car on doit compter les marches en montant et en redescendant on doit à chaque fois en trouver 40, sinon on ne mérite pas le paradis ... sauf si on le remonte à genoux 40 fois!!! ça me rappelle la Scala Sancta de sainte Anne d'Auray que ma grand mère nous faisait monter en récitant un pater, un avé ... des dizaines de chapelet jusqu'en haut.
                            la petite fille les compte elle aussi...nous irons tous au paradis!!!
avant de quitter l'Ouzbékisthan je vous envoie le sourire bienveillant de cette dame qui m'a dit en rêvant: oh la France!